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Évolution des prix de l'immobilier en mars 2024

Les départements les plus touchés par la baisse

Évolution des prix de l'immobilier en mars 2024 : les départements les plus touchés par la baisse 

L'année 2023 a laissé une empreinte significative sur le marché immobilier français, avec une tendance à la baisse des prix dans la grande majorité des départements. Une exception notable à cette règle est constituée par les zones touristiques qui ont réussi à maintenir leur stabilité, démontrant ainsi leur résilience dans un contexte économique complexe.

La clôture de l'année a révélé une réalité frappante avec une chute record des ventes sur un an, enregistrant une diminution de 22%, ce qui équivaut à environ 865 000 ventes. Cette baisse des transactions est principalement attribuée à la hausse des taux de crédit observée depuis le début de l'année 2022, exerçant une pression à la baisse sur la demande du marché immobilier.

L'impact direct de cette diminution de la demande s'est répercuté sur les prix, amorçant ainsi un cycle baissier qui a touché l'ensemble du territoire national, à l'exception des zones touristiques. Au niveau global, les prix ont enregistré une baisse de 1,3% sur un an.

Une analyse plus détaillée révèle que la diminution des prix est particulièrement marquée dans les départements d'Île-de-France, où les prix ont reculé de 4,2% sur un an. À Paris, la situation est encore plus préoccupante, avec une baisse de 5,6%, faisant ainsi passer les prix sous la barre symbolique des 10 000 euros par mètre carré (9 980 euros en février). Les départements voisins, tels que la Seine-Saint-Denis (-4,3%), le Val-de-Marne (-5,4%), et les Hauts-de-Seine (-4,7%), ont également connu une baisse notable des prix. Les départements de la grande couronne, comme l'Essonne (-2,6%) ou la Seine-et-Marne (-1,9%), ont vu leurs prix reculer à un rythme moins soutenu.

En province, des baisses significatives ont été enregistrées dans des départements abritant des métropoles importantes, telles que le Rhône (-5% sur un an) et la Loire-Atlantique (-4,2%). Cependant, malgré cette tendance générale à la baisse, certaines régions ont résisté à cette dynamique négative. Les zones côtières de la Méditerranée se démarquent, avec une augmentation de 3,3% sur un an dans les Alpes-Maritimes, faisant de ce département celui où les prix ont le plus augmenté. Les tarifs ont également progressé dans le Var (+3,1%) et en Corse-du-Sud (+1,8%), deux départements très prisés des touristes.

Une tendance intéressante à souligner concerne les grandes métropoles françaises. Caractérisées par des prix élevés et un recours important au crédit, elles ont subi plus fortement que le reste de la France la diminution du pouvoir d'achat immobilier des ménages. Cette réalité souligne les défis auxquels sont confrontées ces grandes agglomérations dans le contexte économique actuel, mettant en lumière la nécessité d'adaptation pour maintenir l'accessibilité au logement dans ces zones urbaines. La situation immobilière en France semble donc être un mélange complexe de tendances régionales contrastées, avec des dynamiques spécifiques à chaque territoire.

4 mars 2024

 

 

Maryline Delahaye 4 mars 2024
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